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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Bonjour mes amis, c'est encore le nominé aux vingt douze Goncourt qui vient ici raconter ses aventures.
Mais me direz vous, où est son moine de maître qui d'habitude écrit cette histoire.
Hé bien mes chers lecteurs, c'est justement pourquoi aujourd'hui, je suis là. D'ailleurs, croyez bien que ce n'est pas de tout repos pour moi aujourd'hui. Oui, j'ai passé une bonne partie de la journée pour préparer ma plaidoirie de demain. Ha oui, que vous vous demandez, mais que va-t-il faire au tribunal ?
Hé bien, demain, j'assurerai le rôle de chatvocat pour mes deux poireaux scandinaves poussés sur la banquise et enrichie d'engrais au plutonium.
Je comprends votre étonnement, je parle de mon moine serbo-croate et d'un seul coup love gendarme tombe sur le papier comme une moustache dans un bol de lait.
Hé bien, c'est suite à une plainte de ma part en fait et voilà comment je me devais de faire le chatvocat pour mes deux kosovars.
Tout à démarré en fait hier à onze heures deux minutes trois secondes deux centièmes et huit millième et treize méga secondes pour être le plus précis possible.
J'arrivais à la maison et je me disais, tiens quelle est cette bonne odeur de pommes de terre sautées. Je tapais de la pattes à la porte de la cuisine et personne ne vint m'ouvrir. Bon, que je me disais, qu'à cela ne tienne, je vais passer par-derrière par la fenêtre. J'arrivais justement devant et là, surprise mon prêtre exorciste s'était enfermé à double tour. Devant son groin deux énormes poêles de pommes de terre sautées. Je me disais, Pépère, c'est foutu, il a invité tout le village, c'est évident.
J'avais beau miaulé à la fenêtre, il était imperturbable et la seule réponse que j'obtenais était un SMS de Léonne Muscle qui était dans l'un de ses satellites. Il me disait, Pépère, tu pourrais la mettre en sourdine, je regarde la petite maison bleue dans la prairie rouge et on entend que toi jusqu'à Jupiter, tu vas la boucler un peu.
Et voilà, pourquoi le soir, j'appelais love gendarme.
Et cette plaidoirie me direz vous, hé bien, c'est justement en rapport avec ces pommes de terre. Enfin, plutôt pour un problème sociétal qui démarrait il y a trois ans. Alors vous comprenez à présent pourquoi Pépère devient chatvocat aujourd'hui. Mais si ça ne vous dit rien cette quantité de nourriture. Voilà vous avez compris, oui il y a deux ans, vous vous souvenez.
Bon visiblement vous avez du mal à démoyenniser la moyennisantion de ma moyenne compensée et je suis très étonné qu'avec une telle clarté d'écriture vous n'ayez pas compris pourquoi Pépère va faire le chatvocat pour des patates à cause des événements d'il y a deux ans.
Bon, je vous rafraîchis la mémoire, non, pas avec de l'azote, mais avec ce qui va suivre. Rappelez vous il y a deux ans du mouvement des pieds jaunes, des mains rouges et des baskets roses. Alors vous avez compris ?
Non, hé bien, vous n'êtes pas très perspicace et très nul en moyenne compensée démoyennisée à l'extrême.
Donc ce mouvement était la contestation de la population pour un fait grave de cette époque. Oui, la famine qui sévissait en France à cette époque et dont même Manu ignorait la cause de ce mal qui rongeait la société. Oui, les frigos étaient vides, les caves asséchées et pourtant l'industrie alimentaire battait de records de ventes et les vignerons étaient dépassés par le rendement de vin au point d'en exporter en Chine.
Donc, hier midi, j'étais derrière cette fenêtre et d'un seul coup, j'entends derrière moi un bruit. Je me retournais et je vis Eborcim le chat des voisins qui me demandait pourquoi la gamelle devant la maison était encore vide.
Je faisais signe de la tête vers l'intérieur. Bon, je comprends, me disait-il, gargamelle a tout mangé.
Et il s'en allait, deux minutes plus tard. Moi, je retournais la tête et là, je me mordais la queue de stupeur. Les deux poêles étaient totalement vides dans l'évier et mon moine buvait un café.
De colère le soir, j'appelais love maîtresse pour porter plainte.
Elle me reçut et prit ma plainte et moi, je repartais enfin vengé. Enfin, du moins, c'est ce que je pensais. Heureusement que son chef était là sinon personne n'aurait su.
Oui, et elle ne se serait pas retrouvée avec une carte bleue bloquée.
Et mon curé n'aurait pas été arrêté six minutes plus tard.
Et il y a deux ans le mouvement des pieds jaunes, des mains rouges et des baskets roses ne serait pas né
Et demain, je ne ferai pas le chatvocat.
Alors vous avez compris ?
Non, hé bien, ce n'est pas possible...
Mais où nous emmène encore Pépère ?

La suite demain... Screenshot_2024-04-18-10-51-41-42_a23b203fd3aafc6dcb84e438dda678b6.jpg téléchargement (2).jpeg téléchargement (1).jpeg téléchargement.jpeg